Identifier: histoiredescheva01vert (find matches)
Title: Histoire des Chevaliers Hospitaliers de S. Jean de Jerusalem : appellez depuis les Chevaliers de Rhodes, et aujourd'hui les Chevaliers de Malthe
Year: 1726 (1720s)
Authors: Vertot abbé de, 1655-1735 Cavagna Sangiuliani di Gualdana, Antonio, conte, 1843-1913, former owner. IU-R
Subjects: Knights of Malta
Publisher: A Paris : Chez Rollin ... Quillau Pere & Fils ... Desaint ...
Contributing Library: University of Illinois Urbana-Champaign
Digitizing Sponsor: University of Illinois Urbana-Champaign

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rdres, tk pour lédification des Fidèles, du-nir pour toujours les Templiers & les Hofpitaliersfous un même habit, fous une même règle, &fous un feul Grand Maître. Le fouverain Pontifelui ordonnoit de lui en dire fonfentiment avec unefïncerité entière. Peut-être que le Pape par cetteunion des Templiers avec les Hofpitaliers donc-la réputation étoit entière, nauroit pas été fâchéde fouftraire les Templiers aux inftances que leRoi de France faifoit contre cet Ordre, dont il de- _ mandoit lextinction. LHiftoire nous a confervé la réponfe que leGrand Maître des Templiers fit à ces deux Mé-moires du Pape. Il dit premièrement que dansune bataille & une a&ion décifive, il ny avoit pasgrand, fond à faire fur les Arméniens plus difpo-iez à fuir qu a combattre de pied ferme, & que fi,fans tenter dautre conquête, onrenfermoit le fe-cours quon vouloit faire paffer en Orient à la feule-défenfe de la petite Arménie y Sa Sainteté devoir PreuveIV. 24
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# • de Malte. Liv. IV. 479 fçavoir que les Arméniens, fchifmatiques & cnne- Foulquesmis-de tous les Chrétiens Latins, ne les admet- Villaret.troient jamais dans leurs Châteaux & dans leurs ——Places fortes, quoiquils ne fuffent paflez en Orientque pour les fecourir ; & que les Croifez réduitsà tenir la campagne i feroient fouvent furpris 6cmaflacrez par les Turcomans &;par les Beduins,qui occupoient les montagnes frontières de lAr-ménie, doù ils faifoient continuellement des cour-(cs dans le plat pays. Par cqs raifons ôc par beaucoup dautres, quifont fort étendues dans ce Mémoire , le GrandMaître fait voir linutilité du petit paffage, & d unfoible fecours qui ne feryiroit, dit-il 3 qu a fairepérir ceux qui le compoferoient , & qui rendroitles Chrétiens Latins méprifables. Il conclut quepour pouvoir fe flater dun heureux fuccevs , il nefalloit rien négliger pour rendre ce paifage le plusnombreux & le plus puiflant quon pourroit. Dans c

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